Le premier prix a été décerné à Nadia Zouaoui pour sa production cinématographique, intitulée L’islam de mon enfance.

Des réalisateurs algériens ont été primés, mardi dans la soirée, à l’issue de la 12e édition du film Issni N’Ourgh international du film amazigh (Finifa) qui s’est déroulée dans la ville d’Agadir, au Maroc. Ainsi, le premier prix dans la catégorie longs métrages et documentaires a été attribué à Nadia Zouaoui pour sa production cinématographique, intitulée L’islam de mon enfance.

Cette réalisatrice algérienne, établie au Canada, a décroché la première place de cette édition. Le film de Nadia Zouaoui est «tissé autour d’une narration intime, qui a pour objectif premier de faire comprendre aux gens ce que signifie véritablement l’islam. 52 minutes de quête pour raconter l’histoire de ceux qui ont manipulé et déformé l’islam pour obtenir le pouvoir politique».

La mention spéciale du jury a été décernée aussi à Mohand Kacioui pour son travail sur la genèse du Congrès mondial amazigh, tandis que Nadir Dendoune a décroché le Prix du jury dans la même série, pour sa participation avec Des figues en avril. Dans la catégorie courts métrages, la première place de cette édition est revenue à la cinéaste marocaine, Latifa Ahrar, pour son film Tharbat N’Wado, tandis que les Algériens Djamal Bacha, Hafid Aït Braham et le Marocain Ayoub Aït Bihi ont obtenu le prix (Mention du jury) pour, respectivement, le documentaire sur la gestion des déchets à Bouzeguène, la fiction Ughaled et Siman.

Pour ce qui est du Prix de la meilleure interprétation féminine, il a été attribué à Tassadit Mandi, pour Paris la blanche, alors qu’en interprétation masculine, Abdelouahied Zaouki a obtenu la même distinction. Par ailleurs, notons que durant la même soirée, un hommage a été rendu à l’un des pionniers du théâtre dans la région de Sousse, en Tunisie, en l’occurrence Fares Sourour.

Les participants à la cérémonie de clôture du Festival international Issni N’Ourgh du film amazigh d’Agadir ont eu également une pensée pour un producteur et réalisateur disparu en janvier dernier, Youcef Goucem, dont la mémoire a été honorée en présence de ses enfants Yacine et Samir. Rachid Bouksim, directeur artistique du Finifa, a tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce rendez-vous avec le 7e art amazigh.

Article publié sur le quotidien El Watan le 11 avril 2019

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